Emporte-moi loin d'ici dans la foret de tes dix doigts, sous la pluie de tes caresses, mon corps comme une épave, et jouer sur ta peau blanche se noie dans l'habitude. Je suis mort, je revis, contre toi. Emporte-moi loin d'ici sur les chemins de tes sourires. Et dans l'ombre je devine ton corps qui se déplie comme un branche où je m'accroche, oubliant de pleurer. Je suis mort, je revis, contre toi. Emporte moi loin d'ici dans la fureur de tes soupirs. Sur l'écume de tes lèvres, ce cri que tu retiens, je l'écoute au fil des nuits. Tu es ma solitude. Je suis mort, je revis, contre toi. Emporte-moi loin d'ici.